Sommet mondial de l’IUCN à Marseille : Marieme Bekaye a rencontré Barbara Pompili et Pierre Dubreuil
La ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Marieme Bekaye s’est entretenue lundi 07.09.2021 avec Mme Barbara Pompili, ministre française de la Transition écologique et Monsieur Pierre Dubreuil, Directeur général de l’Office Français de la Biodiversité.
Les discussions entre les deux ministres ont tout d’abord porté sur les enjeux environnementaux de portée mondiale et régionale comme le climat, la désertification, la déforestation et la biodiversité.
L’importance du programme de la Grande muraille verte a été soulignée en tant qu’initiative clé qui contribue à relever ces défis. Mme Pompili a réaffirmé le soutien de la France pour la Grande muraille verte.
Elle a invité la Mauritanie à rejoindre la coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples qui a été lancée lors du One Planet Summit en janvier 2021. Cette initiative rassemble aujourd’hui 71 pays et vise à protéger 30 % des terres et des mers d’importance particulière pour la biodiversité, d’ici 2030.
Mme Békaye a présenté les principaux défis environnementaux et de gestion durable des ressources naturelles auxquels fait face la Mauritanie ainsi que les politiques et les réformes adoptées et en cours pour les traiter. Les deux parties ont ensuite échangé sur des questions cruciales comme l’agriculture durable, la gestion intégrée et concertée des ressources naturelles, la création d’emplois verts, l’impact environnemental de la crise du covid-19 et la mobilisation des fonds publics.
Enfin, les deux ministères ont convenu de renforcer leur coopération dans un certain nombre de domaines d’intérêt commun, notamment l’intégration sectorielle des questions environnementales, l’évaluation des performances environnementales, la police de l’environnement, l’éducation environnementale, les statistiques environnementales et les formations environnementales.
A cet effet, les deux parties établiront et procèderont à la signature d’un accord cadre.
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Lancement de la Campagne de Reboisement 2021
Le Directeur de l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte a lancé la campagne de reboisement 2021 le dimanche 08/08/2021 a nouakchott.IL a dépêché vingt équipes mobiles équipées des matériels nécessaires pour le reboisement de 551 hectares et ensemencement de 980 hectares dans les wilayas du Brakna et du Trarza .
Dans son interview Mohamed Elhoussein Mohamed Legraa a précisé que l’accent sera mis sur la plantation des arbustes locaux ; arbustes produits dans des pépinières à Maghtaa lahjar et Bagdad, au Brakna, et Taguilat , MiftalKhair et Ouwevia au Trarza pour permettre la régénération du sol et la fixation biologique des dunes de sable.
Mr. Legraa a ajouté que cette campagne va permettre la création des emplois quotidiens dans le domaine du reboisement pour deux mille ouvriers locaux au Brakna et trois mille au Trarza, en plus de six emplois dans le cadre de l’ensemencement direct.
Notons que cette opération, qui durera trente jours, s’inscrit dans le cadre du volet environnement du programme prioritaire du président de la république, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, visant à assurer des activités environnementales saines et durables pouvant générer des emplois locaux, essentiellement au profit des catégories des jeunes et des femmes.
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Discours du Secrétaire Exécutif de L’APGMV
- Monsieur le Secrétaire Général, représentant, Mme la Ministre de l’Environnement et du développement Durable de la Mauritanie,
- Monsieur le Secrétaire Général du ministère des affaires économiques et des investissements de la République islamique de Mauritanie,
- Monsieur le Coordonnateur Afrique du Fonds pour l’Environnement Mondial,
- Mme la représentante de l’UNCCD,
- Monsieur le Coordonnateur du Projet PNUE-FEM,
- Madame et Messieurs les Responsables des Structures Nationales de la Grande Muraille Verte et Points focaux opérationnel pays du Fonds pour l’Environnement Mondial,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais d’emblée, exprimer tout le plaisir que j’ai de prendre part au démarrage de l’ atelier régional de formulation d’un programme à impact dans le cadre du FEM-8 et souhaiter la bienvenue à toutes les personnes présentes, notamment, le coordonnateur régional Afrique du Fonds pour l’Environnement Mondial, mon frère, ami et compatriote Ibrahima SOW, mes amis du PNUE et les experts des structures nationales de la Grande Muraille Verte des Etats membres et les Points focaux opérationnels FEM.
Je voudrais, me rappeler et m’en réjouir, les engagements du FEM et du PNUE dans la mise en œuvre de l’Initiative, engagements réaffirmés en ce moment essentiel dans la marche de l’initiative, qui s’inscrit actuellement sur une phase ascendante de son ascension vers la vision humaniste, écologique et climatique vers un Sahel prospère, un Sahel de paix et un Sahel résilient à l’horizon 2030 assise dans la triptyque CSD Climat-Sécurité-Développement.
La première décennie d’actions pilotes a permis de poser les jalons propulseurs indispensables des changements transformationnels nécessaires pour la réalisation de la vision GMV30 portée par une forte ambition dans la restauration (100 millions d’Ha), la création de 10 millions d’emplois productifs, visant fortement les jeunes et les femmes et la séquestration de 250 millions Teq Carbone dont la valorisation monétaire justifie pleinement la création de la Banque GMV carbone décidée par les Chefs d’Etat depuis 2015.
Ambitieux certes, mais à la hauteur des urgences d’actions et de l’espoir attendu de la GMV par les sahéliens pour incurver la courbe de dégradation de leurs conditions d’existence, cadres de vie et de leur patrimoine de ressources naturelles.
Mesdames et messieurs et chers collègues,
Je voudrais à ce stade, réitérer mon adhésion personnelle et celle de l’APGMV à ce processus de formulation de programme intégré à impacts dans le cadre du FEM conduit par le PNUE en relation avec l’APGMV et les Etats membres. Cette adhésion à cette initiative a abouti à l’accueil avec beaucoup de plaisir du Coordonnateur du Projet, Mr. Adamou BOUHARI au siège de l’Agence et l’engagement des experts de l’Agence dans la mise en oeuvre des composantes. Il faut accélérer la cadence en mode Fast Track et mettre en place une Task Force dynamique autour des divers ‘’stakeholders’.
Dans le cadre de la coalition internationale post ‘’One Planet Summit 2021 de l’Elysée’’, il nous revient, nous Etats bénéficiaires, de nous atteler à une stratégie opérationnelle, lucide et à la limite de nos capacités à transformer les annonces d’engagements financiers en actions concrètes, mettre en œuvre l’Accélérateur GMV, dispositif opérationnel de suivi des engagements des Partenaires, qui fait l’objet d’un travail concret autour d’une task force multi-acteurs.
Chers collègues,
j’ai parcouru la note conceptuelle et notamment les objectifs et résultats attendus dans le processus de formulation et j’y souscris pleinement et attends avec impatience les données pays qui devraient être très utiles dans la finalisation du prochain ouvrage d’analyse et de prospective 2030 de l’Initiative.
Je voudrais enfin, réitérer l’engagement des structures opérationnelles de la Grande Muraille et en premier l’APGMV à travailler en parfaite intelligence avec les partenaires techniques et financiers et leurs lance un appel à faciliter le leadership des structures et les Etats membres dans les interventions GMV et appeler nos acteurs étatiques non pas revendiquer un leadership mais plutôt acquérir ce leadership par votre engagement, votre implication constructive et votre capacité de négociation dans une ouverture d’esprit.
La formulation de projets dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte doit nécessairement obéir à ses principes parmi lesquels, combiner dans les études de formulations ‘’actions concrètes de terrain à forte valeur ajoutée sur les Communautés à la base et collecte de données empiriques’’ et éviter ainsi la fongibilité institutionnelle très souvent constatée constatée. C’est une question de réalisme et de bon sens que de mettre en avant le leadership des structures opérationnelles de la GMV, tant au niveau régional qu’au niveau national.
Enfin et enfin, merci au FEM, au PNUE et à tous les Partenaires qui nous accompagnent, au Gouvernement Mauritanien. Unis, nous relèverons le défi que les Pairs fondateurs de la Grande Muraille Verte nous ont assigné, la transformation du Sahel en zone de prospérité, sécurisée et résiliente au changement climatique.
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Ouverture a Nouakchott de la 7eme session du conseil des ministres de la Grande Muraille Verte
Les travaux de la 7ème session ordinaire du conseil des ministres de la grande muraille verte, préparatoire de la 4ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement ont débuté jeudi le 29.07.2021 à Nouakchott.
Dans son discours d’ouverture des travaux, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Marieme Bekaye a rappelé la vulnérabilité particulière de la zone saharo sahélienne où les populations vivent dans une situation de forte précarité, caractérisée par la pauvreté, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, le chômage, les migrations forcées et les conflits récurrents. Elle a souligné que la zone aride sahélienne compte parmi les régions du globe les plus touchées par le changement climatique. Dans cette zone, a-t-elle dit, le stress hydrique, l’érosion des sots et les atteintes à la biodiversité, la désertification et la déforestation continuent de s’amplifier à un rythme alarmant, entraînant une détérioration de la qualité et du rendement des terres agro-sylvo-pastorales dont dépendent les moyens d’existence des communautés rurales.
La gravité de ces défis qui ne peuvent être relevés efficacement que collectivement, nos chefs d’État et de Gouvernement l’avaient bien compris, lorsqu’ils ont développé et adopté l’Initiative de la Grande Muraille Verte. Fondée sur une vision politique partagée et une approche multidimensionnelle des problèmes, l’initiative a été pensée pour apporter des solutions de proximité, adaptées aux besoins et à la vulnérabilité des écosystèmes et des communautés locales
Mme Marieme Bekaye a noté que les importantes réalisations en matière de restauration des terres rurales dégradées, de gestion durable des systèmes agricoles et pastoraux, d’amélioration du couvert forestier, de promotion des énergies de substitution, de développement des opportunités économiques ou encore de renforcement des capacités techniques ont un impact sur le terrain. Elle a assuré qu’elles ont concerné la restauration d’environ 4 millions d’ha de terres, la création de plus de 200 000 emplois verts productifs ainsi que la formation de 150 000 personnes, notamment des femmes et des jeunes.
Ces avancées financées en grande partie sur les ressources publiques des États, demeurent toutefois largement insuffisantes au regard de l’ampleur des défis et de leurs conséquences socio-économiques, aujourd’hui fortement aggravées par la pandémie du covid 19.
De son côté, le secrétaire exécutif de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, M. Ibrahim Thiaw a précisé que la tenue de ces instances est une belle opportunité de réaffirmer la nouvelle approche de l’initiative de la Grande Muraille Verte, à savoir un programme de développement rural intégrant les composantes environnementales, économique et social. Il a souligné que la Grande Muraille Verte, dans sa nouvelle approche, doit ainsi s’intégrer aux programmes de relance et aux plans de développement post-covid avant de faire remarquer que les gouvernements, au-delà des départements sectoriels chargés de l’environnement, doivent lui accorder une place de choix, y compris pour les arbitrages budgétaires.
Le secrétaire exécutif de l’agence panafricaine de la Grande muraille verte, M. Abdoulaye Dia a, pour sa part, indiqué que le bilan de la première décennie d’actions 2011-2020, malgré la faiblesse des ressources mobilisées, fait ressortir des réalisations concrètes a impacts positifs multiples qui posent les jalons et les conditions nécessaires pour impulser le développement économique local, optimiser les capacités d’adaptation et de résilience des communautés et des populations locales ainsi que la résilience des écosystèmes. Un tel bilan, a-t-il dit, affiche néanmoins la restauration de 4,6 millions d’hectares de terres agricoles et pastorales dégradées, la création de 137.000 emplois productifs directs et la génération de plus de 56 milliards de FCFA pour les communautés locales. M. Abdoulaye Dia a, enfin, souligné qu’au delà de ces statistiques, le bilan a permis de mieux cerner les contraintes et de capitaliser d’importantes leçons apprises et des orientations prospectives s’inscrivant dans une autre logique et une nouvelle ambition forte 2030 véhiculées par un Plan d’Investissements Prioritaires Décennal 2021-2030.
La Grande Muraille Verte est un programme africain fédérateur emblématique qui unit les onze États sahéliens au Sud du Sahara, liés par le même destin et aux ambitions communes face aux défis du développement résilient de leurs terroirs.
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Le comite technique préparatoire de la 7eme session du conseil des ministres de L’Agence Africaine de la Grande Muraille Verte
Le comité technique préparatoire de la 7 ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Agence africaine de la Grande Muraille Verte s’est réuni mardi, le 27.07.07.2021
dans les locaux du centre de conférence « Al Mourabitoune » à Nouakchott.
La réunion était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, M. Mohamed Abdallah Salem Ould Ahmedoua, qui a expliqué dans son discours pour l’occasion, qu’au niveau régional il appréciait les grands efforts des pays membres et le plaidoyer lancé par Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui assure la présidence tournante du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Agence Africaine de la Grande Muraille Verte, traduite par plusieurs engagements financiers pour l’Agence, peu après le sommet « One Planet » en janvier 2021 à Paris.
Il a ajouté que pour la Mauritanie, ces efforts s’inscrivent dans le cadre du plan national de développement lancé par Son Excellence le Président de la République, notant que cette rencontre, dont les travaux dureront deux jours, permettra l’étude des documents de base qui ont été référés et liés à la gestion de l’Agence Africaine de la Grande Muraille Verte.
Il a appelé les experts présents à présenter une image claire aux ministres de l’Agence sur les questions liées aux enjeux, programmes et activités budgétaires de l’Agence pour la période 2020-2021, le projet d’investissements prioritaires pour la période 2021-2030, la stratégie de mobilisation des ressources et les engagements pris lors du sommet « One Planet » à Paris, en plus du projet de promotion d’une feuille de route pour la période 2021-2023 sous forme de recommandations aux ministres qui la renverront au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements des États membres de l’Agence africaine de la Grande Muraille Verte ainsi que les questions institutionnelles et organisationnelles pour une meilleure gouvernance et un meilleur leadership de l’Initiative de la Grande Muraille Verte.
A son tour, le secrétaire exécutif de l’Agence Africaine de la Grande Muraille Verte, le Pr Abdoulaye Dia a rappelé que l’initiative Grande Muraille Verte est le fruit de la coopération régionale entre les pays sahélo-sahariens, pour faire face aux urgences et à la nécessité d’une réponse unifiée aux impacts climatiques et environnementaux qui affectent le capital naturel et le développement humain, et que sa mise en œuvre est une nécessité afin de corriger les différences et d’éliminer la pollution de l’environnement.
Il a exprimé sa gratitude au Président de la République, au Président tournant du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Agence Africaine de la Grande Muraille Verte, et au Président français pour son rôle dans la mobilisation des ressources financières au niveau des institutions internationales, ainsi que la Commission de l’Union africaine et les partenaires techniques et financiers de l’Agence.
M. Elvis Paul Tagem, porte-parole de la Commission de l’Union africaine, a prononcé un discours dans lequel il a exprimé l’appréciation de la commission pour les efforts de la Mauritanie dans la lutte contre la désertification, saluant le climat dans lequel cette réunion a été organisée malgré les conditions sanitaires difficiles que connait le monde.
Dans une déclaration en marge des travaux du comité technique, le Dr Mohamed El Houssein Ould Mohamed Lagraa Directeur de l’ANGMV a confirmé que l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte a réalisé de grands progrès dans le cadre des tâches qui lui ont été confiées. Elle a également obtenu des résultats au niveau des aspirations et des espoirs des groupes locaux dans 15 moughataas, 45 municipalités et 1 200 communautés rurales avec 590 000 citoyens dans les wilayas traversés par le tracé de la muraille, dont le Trarza, le Brakna, le Tagant , L’Assaba et les deux Hodh.
Le Directeur général a passé en revue ce qui avait été réalisé dans le cadre du programme prioritaire élargi du Président de la République et dans le cadre de la stratégie générale de l’Agence en aménageant 150 hectares de sable sur la commune de M’Balal, 40 hectares sur la commune de Boutalhaya et 15 hectares dans la commune de Rosso, employant du même coup 320 travailleurs locaux de manière saisonnière et traduisant la politique de l’agence en donnant la priorité à l’emploi pour la main-d’œuvre locale.
Il a indiqué que l’agence a l’intention d’établir deux unités pour transformer les produits forestiers non ligneux, l’une à Miftah El Kheir dans le wilaya de Trarza et la seconde à Bagdad dans le wilaya de Brakna, après avoir formé 11 coopératives et organisations de femmes dans le domaine de la transformation, de la production et de la commercialisation de ces produits , qui auront un impact positif sur la population locale.
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Atelier régional sur le projet d’appui à la mise en œuvre de L’ IGMV
Un atelier régional organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en coopération avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), a débuté le lundi 26.07.2021 à Nouakchott.
L’atelier a pour objectif d’approuver les mécanismes et les bénéfices associés au projet d’appui à la mise en œuvre de l’initiative de la Grande Muraille Verte (GMV)
Dans un discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, M. Mohamed Abdallahi Salem Ould Ahmedoua, a expliqué l’intérêt du gouvernement pour la mobilisation des ressources financières et techniques nécessaires à la mise en œuvre de la GMV dans les plus brefs délais.
Il a souligné l’importance du partenariat et de la coopération, notamment en ce qui concerne les ressources et les financements du FEM et l’implication du PNUE.
Quant au professeur Abdoulaye Dia, secrétaire exécutif du projet GMV, il a salué le rôle de la Mauritanie dans le succès de l’initiative et les faveurs obtenus sous la présidence mauritanienne de la GMV.
Pour sa part, le coordonnateur régional du FEM, M. Ibrahima Sow, a affirmé la disponibilité de son autorité à financer un vaste programme au profit des pays membres de l’agence panafricaine, ce qui permettra d’accélérer la mise en œuvre de l’initiative.
Le coordinateur du projet, M. Bouhari Amadou, a passé en revue les étapes franchies par son organisation et ses partenaires, dont le Comité conjoint de lutte contre les effets de la sécheresse sur la côte, l’Union Internationale pour la Conservation de la nature et le FEM.
Il a précisé que l’initiative est, depuis janvier 2021, à la croisée des chemins, et a rappelé que les initiateurs du projet et leurs partenaires au développement attendent des résultats au niveau des engagements et des promesses. Onze Etats membres de la grande muraille verte bénéficieront de ce projet.
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Journée de Sensibilisation des Parlementaires sur la nécessité de Préserver l’Environnement
Journée de sensibilisation des parlementaires sur la nécessité de préserver l’environnement
La ministre de l’environnement et du développement durable, Marieme Bekay a attiré l’attention jeudi sur les graves dangers des conséquences désastreuses sur l’environnement face à la diminution des ressources naturelles, l’avancée de la désertification, la dégradation des terres, la disparition de la biodiversité et l’augmentation de la pollution.
La ministre qui s’exprimait lors d’une journée de concertation avec les parlementaires, a dit ces perturbations dues à l’augmentation des températures et l’activité humaine, menacent l’équilibre du système naturel et contribuent à la persistance e la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
Pour faire face à ces défis a notamment déclaré la ministre, nous avons besoin d’améliorer la gouvernance environnementale dans notre pays et de trouver des solutions appropriées pour la protection de notre environnement et à renforcer ses capacités à faire face aux changements climatiques.
Elle a ajouté que les députés ont un rôle essentiel dans la promotion du développement durable et portent également des responsabilités dans le domaine de la législation, le contrôle de l’action gouvernementale, le vote des budgets de l’état, la défense des intérêts de leurs collectivités et qu’ils doivent par conséquent obtenir les données précises sur l’environnement.
Pour sa part le ministre de la culture, de la jeunesse et des sports et des relations avec le parlement, Mokhtar O. Dahi, a déclaré que les législations parlementaires ont empêché la destruction de l’environnement dans bon nombre de pays, allégé les impacts de la pollution environnementale due aux émissions à effet de serres et les déchets solides.
L’absence de ces législations ont été à l’origine de plusieurs catastrophes environnementales dans plusieurs pays.
Il a ajouté que la Mauritanie a besoin de protection juridique et législative face aux défis bien que la pollution soit moindre, malgré la désertification et ceci grâce à l’éveil permanent et la conscience du citoyen mauritanien à préserver l’environnement.
Les participants ont suivi un exposé présenté par la ministre de l’environnement et du développement durable sur la vision politique du gouvernement dans le domaine de la préservation de l’environnement et le développement durable avant des exposés techniques sur différents sujets relatifs au cadre juridique de la gestion environnementale.
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Journée Mondiale de L’environnement
La Mauritanie a célébré samedi à Nouakchott, à l’instar de la communauté Internationale, la journée mondiale de l’environnement sous le thème : « Restauration des écosystèmes ». Un thème qui peut se décliner en plusieurs formes : planter des arbres, reverdir les villes, réaménager les jardins, changer les régimes alimentaires ou assainir les côtes.
Dans le discours qu’elle a prononcé à cette occasion, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Mariem Bekaye a déclaré que le choix du thème de cette année traduit la nécessité de renforcer les actions pour ralentir la dégradation continue des milieux naturels qui met en péril l’équilibre des écosystèmes dont dépendent l’économie, la sécurité alimentaire, la santé et les moyens de subsistance des populations.
Elle a précisé que l’intégration des actions de restauration des écosystèmes et de lutte contre la pollution dans le programme prioritaire élargi du Président de la République a permis de réduire la déforestation qui détruit près de 46 000 ha par an, de mettre en œuvre un programme annuel de reboisement de 3000 ha qui sera complété par des actions pour donner aux ménages ruraux accès au gaz butane.
Mme Mariem Bekaye a affirmé que son département travaille pour le renforcement de l’efficacité de l’Agence nationale de la grande muraille verte et la mobilisation de financements extérieurs additionnels pour accroitre les interventions de restauration des terres dégradées qui représentent plus de 80 % du territoire mauritanien.
La ministre a également indiqué qu’une étude a été lancée pour identifier un site adéquat qui pourra abriter un centre d’enfouissement des déchets solides en plus de la préparation d’une loi sur la gestion des déchets. Elle a encore noté que compte tenu des risques sur la santé humaine l’utilisation du cyanure par les orpailleurs a été interdite, soulignant que son département est en train de développer des techniques d’exploitation sans le mercure.
Mme Mariem Bekaye a assuré qu’il reste beaucoup à faire pour promouvoir les pratiques agricoles et halieutiques durables, protéger le littoral et mettre un terme définitif au braconnage et à toutes les activités qui polluent, détruisent les écosystèmes et entravent le développement durable du pays.
« Nous avons besoin de construire une nouvelle trajectoire de développement qui tienne compte de la capacité de nos écosystèmes à satisfaire nos besoins essentiels présents et futurs » a conclu la ministre.
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LE PREMIER MINISTRE SE REUNIT AVEC LES CADRES DU MEDD.
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INSPECTION Des Modèles des Projets a Boumdeid
La ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Mariem Bekaye a inspecté le dimanche 28 mars 2021 des modèles du projet « DIMS » exécuté dans la Moughataa de Boumdeid, dans le cadre de la visite d’information qu’elle entreprend actuellement en Assaba.
Les déplacements de la ministre dans la Moughataa lui ont permis de se rendre dans les localités où intervient son département dans la fixation des dunes, le financement d’activités génératrices de revenus au profit des populations locales, l’ouverture de boutiques de vente de denrées alimentaires, de dépôt de gaz et de création des boucheries communautaires en plus de la distribution d’unités d’éclairage domestique à base d’énergie solaire.
Madame la Ministre Mariem Bekaye a indiqué que les projets spécialisés que son département entreprend dans la moughataa de Boumdeid créent chez les populations locales un sentiment de respect pour l’environnement permettant de préserver les ressources naturelles et les systèmes environnementaux de manière durable.
Elle a souligné que l’intervention de son département a mis en œuvre des activités génératrices de revenus au profit des populations locales permettant d’éviter l’utilisation des ressources naturelles. Parmi ces activités, la ministre cite la fixation des dunes, la préparation de pépinières et la plantation des arbres par une main d’œuvre locale, l’ouverture de boutiques dans les localités pour la vente de produits de première nécessité à des prix tenant comptent du pouvoir d’achat des populations concernées et la fourniture du gaz butane aux familles rurales afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’utilisation du bois et du charbon.
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